Equipe d'Algérie

Mahrez : «On promet au peuple de se racheter à la CAN 2019»

«Il faut laisser le temps à Madjer»

Auteur : In SFR Sport samedi 18 novembre 2017 20:06

Riyad Mahrez s’est exprimé longuement au micro de SFR Sport à propos de cette première partie de saison. L’ailier algérien a évoqué son transfert avorté l’été dernier, l’élimination de l’EN en Coupe du monde, la venue de Rabah Madjer et la réaction de ce dernier lors de la conférence de presse d’après-match, mardi dernier, au stade du 5-Juillet.

Ça fait trois semaines, il y a eu un changement de manager avec la venue de Claude Puel. Est-ce la décision idéale concernant le profil de Pul ?
Sincèrement, ce n’est pas à moi de répondre à cette question. La décision de se séparer de Creeg Shakespeare a été prise par la direction. Cette dernière a aussi décidé de faire appel à Puel. Tout ce que je peux vous dire actuellement, c’est qu’on travaille bien avec Claude Puel et ça avance bien.
Il a déclaré qu’il ne veut pas trop changer, mais dites-nous s’il a changé des petites choses ?
Concernant le style de jeu. Nous avons une équipe qui joue un football pas comme les autres. La manière parfois, n’y est pas. Claude Puel veut améliorer ce volet. Il donne des directives sur le plan offensif ou même défensif. Il veut améliorer les choses. Nous, on sait qu’il faut du temps pour pouvoir améliorer les choses. Il faut être donc patient avec lui.
Lors du match de Everton, il est venu vous voir à la fin du match pour vous dire quoi ?
Il m’avait expliqué les raisons de mon changement. On avait trouvé des difficultés ce jour-là face à Everton. Même si qu’on menait au score par deux buts à zéro, les joueurs ont trouvé des difficultés pour trouver sur le terrain et me donner la balle. Il a donc pris la décision de me faire sortir. A ce moment- là, on avait l’avantage. Je pense qu’il avait bien vu les choses.
Parlez-nous de votre relation avec Vardy ?
Je joue à ses côtés depuis quatre ans, maintenant. Cela veut dire que je le connais parfaitement. Sur le terrain, on essaye toujours de se chercher surtout moi car je joue juste derrière lui. Je connais ses déplacements et je sais comment il pense aussi. A travers son regard, je comprends facilement ce qu’il veut. Il y a une bonne entente avec lui. Je ne vous cache pas, avec lui, je joue très à l’aise.
Ça se travaille à l’entraînement ?
Oui, à l’entraînement on travaille beaucoup, mais aussi lors des matchs amicaux. Même lors des matchs officiels, le fait de réussir des trucs parfois nous donne confiance. Lorsque tu sais que c’est ton attaquant, tu le cherches toujours et tu essayes de le mettre dans de bonnes situations.
Vous avez connu un été très chaud puisque votre transfert a échoué…
Oui, c’est ça la vie. Il y avait des mouvements, mais ça ne s’est pas concrétisé. C’est le football. Ça se passe pour tous les joueurs. Maintenant, à moi de prouver et de montrer de belles choses, histoire de jouer peut-être dans un grand club. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je suis très content ici à Leicester. J’essaye d’aider mon équipe à réaliser des victoires. Pour l’instant, c’est le plus important.
Sur le plan psychologique, ça été difficile pour vous ?
Non pas du tout, croyez-moi. Je connais ce club parfaitement. J’ai tout connu ici à Leicester. Donc, je connais le club et j’ai une place très importante. C’est vrai, j’avoue que j’avais une petite déception après l’échec de mon transfert, mais juste après, je me suis vite remis. Je n’ai eu besoin d’un temps d’adaptation ou quoi que ce soit. L’essentiel pour moi était de jouer dans le haut niveau et je suis resté.
L’Algérie n’a pas réussi à se qualifier à la Coupe du monde, comment expliquez-vous cela ?
Je suis très déçu et c’est une grosse déception pour le peuple algérien. On a raté la Coupe du monde, mais je pense que nous avons payé notre instabilité. La sélection algérienne a connu beaucoup d’entraîneurs ces derniers temps et cela a influé négativement sur le groupe. Nous avons payé ça. La stabilité est très importante dans le football car ça forge le groupe et toute l’équipe. Ça forge même le pays. On promet au peuple de se racheter lors de la CAN 2019. Nos résultats ne sont pas bons depuis deux ans, même nous, on n’a pas été bons, on a une part de responsabilité.
Comment sont vos rapports avec le nouveau sélectionneur, Rabah Madjer ?
J’ai de bons rapports avec Madjer. On se connaît et on s’est rencontrés déjà auparavant, avant qu’il ne soit sélectionneur. Maintenant, on a réussi un succès avec lui en plus d’un match nul. Je pense que ça s’améliore en attendant de progresser. Il faut du temps pour travailler. En plus, Madjer est un grand joueur. C’est une star en Algérie, en Afrique ou même en Europe, donc il connaît son travail.
Le dernier coup de gueule de Rabah Madjer en conférence, vous étiez à côté de lui, comment vous l’aviez vécu ?
Sincèrement, je ne m’attendais pas à ça. En Algérie, les journalistes sont très difficiles et souvent, ils sont contre la sélection. C’est pour cela que je comprends sa réaction.

Publié dans : Mahrez Rabah Madjer Pul

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