JSK/Rahal : «On voulait à tout prix se débarrasser de moi»

C’est déjà le divorce entre la JSK et le milieu de terrain Fawzi Rahal. Recruté l’été dernier en provenance du MO Béjaïa, l’international militaire ne devrait pas poursuivre sa mission avec les Jaune et Vert. Du moins, c’est ce que nous avons appris lundi soir. En effet, le vice-président, Malik Azlef, a réagi par rapport à la dernière sortie médiatique de Rahal qui a menacé de saisir la CRL s’il ne sera pas régularisé dans les prochaines heures. Les deux hommes ont eu un tête-à-tête à Tizi Ouzou pour évoquer ce sujet et essayer de trouver une solution. Mais comme rapporté précédemment par nos soins, la réunion n’a rien apporté de nouveau. Autrement dit, les conditions exigées par la direction kabyle n’intéressent nullement le joueur qui a été officiellement poussé vers la porte de sortie. Et comme il est toujours sous contrat jusqu’en 2017, la JSK souhaite en profiter plus de son départ. A en croire nos informations, Azlef lui a exigé un milliard pour récupérer ses papiers. Un montant que l’ancien Mobiste ne payera jamais.
Azlef lui demande de renoncer à ses arrières
En début de réunion, le bras droit du président Hannachi a demandé au joueur de renoncer à ses cinq mois de salaire avant de parler de son nouveau contrat. Mais Rahal qui, faut-il le dire, était prêt à négocier et à poursuivre son aventure avec les Jaune et Vert, a refusé cette proposition. Il était prêt à renoncer à deux salaires seulement et d’empocher les trois autres. Mais à cause de ce malentendu, la JSK décide de se séparer de ses services.
Il lui a proposé 130 millions par mois
L’autre exigence fixée par Malik Azlef, c’est diminuer le salaire de son milieu de terrain. Alors qu’il touchait 170 millions, la direction lui a proposé 130 millions, soit 40 millions de moins que la saison précédente. Une proposition rejetée par le joueur. Selon lui, cela est inadmissible. Renoncer à cinq mois de salaire et revoir sa mensualité à la baisse, c’est une manière indirecte de lui demander de partir.
 

Rahal : «On voulait à tout prix se débarrasser de moi»
Bonsoir, saha ftourak…    
Merci, saha ftourkoum à vous aussi.
Nous avons appris que vous avez eu un tête-à-tête avec le vice-président Malik Azlef à Tizi Ouzou. Pouvez-vous nous confirmer l’information ?
Effectivement, j’ai rallié la ville des Genêts spécialement pour rencontrer Malik Azlef et évoquer mon avenir avec l’effectif. Comme tout le monde le sait, cela fait plusieurs jours que j’essaie de contacter un dirigeant pour savoir plus sur ma situation. Je voulais aussi être rassuré par rapport à mes cinq mois de salaire.
Avez-vous donc trouvé un arrangement avec lui ?
Sincèrement, non ! On n’a pas réussi à s’entendre. Ce qu’il m’a proposé ne m’intéresse pas trop. On a eu une longue discussion sans parvenir à trouver une solution. Dommage.
Peut-on savoir ce qu’il vous a demandé ?
Au début, il voulait que je renonce à mes cinq mois de salaire et à réduire ma mensualité. Je trouve que c’est osé. Ce n’est pas normal et je ne pourrais jamais accepter. Je n’ai pas touché le moindre sou depuis le début de la phase retour, alors comment accepterai-je de renoncer à mes arrières. C’est inadmissible.
Mais selon lui, la direction vous a officiellement libéré. Qu’avez-vous à dire là-dessus ?
Je ne suis pas encore libéré. Je n’ai pas encore résilié mon contrat et je ne compte pas le faire si ma situation n’est pas réglée. Il est hors de question de débourser le moindre centime pour ma libération. Au contraire, c’est la direction qui me doit de l’argent et pas le contraire. Je l’ai toujours dit, j’étais prêt à renoncer à deux mois de salaire et à revoir mon salaire à la baisse mais pas de cette manière.
Donc, la direction essaye par tous les moyens à vous libérer ?
Voilà, on essaye de trouver des faux prétextes pour qu’on me pousse à partir. Lorsque j’ai signé à la JSK, j’avais d’autres choix mais j’ai opté pour cette équipe par amour. Je suis Kabyle et je voulais défendre le maillot de cette grande formation. Mais arriver à ce point-là, je suis très déçu.
Qu’allez-vous faire pour récupérer vos papiers ?
Apparemment, la direction a fixé ma libération à un milliard. Qu’ils sachent que ne je ne serai jamais prêt à la racheter. Déjà personnellement, je n’ai pas touché ce montant pendant toute la saison, alors comment accepterai-je. C’est quand même pas logique.
Est-il vrai que Mouassa ne veut plus de vous ?
Cette rumeur a circulé, mais c’est totalement faux. C’est un faux prétexte pour qu’on me pousse à partir. Je me souviens qu’après chaque rencontre, Mouassa m’encense. J’ai joué toutes les rencontres depuis son arrivée et j’ai donné le meilleur de moi-même.
Qu’elle sera votre future destination ?
Ecoutez, je ne laisserai personne me choisir ma prochaine destination. J’ai le temps et je jouerai là où je veux. J’attends juste à régler ma situation, les clubs, ce n’est pas ce qui manque.

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