Auteur :
R. A.
mardi 26 décembre 2017 12:14
Après plusieurs jours d’attente, la direction de la JSK, qui avait promis de régler progressivement toutes les dettes, a commencé dans un premier temps par verser deux mensualités aux coéquipiers de Nassim Yattou, en attendant les deux primes promises après les deux bons résultats enregistrés à l’extérieur face à l’OM et l’USMA. Mais aussi, et lors de la conférence de presse dimanche après-midi à Aïn Benian, les membres du directoire étaient tous soulagés d’avoir réussi à verser une première tranche aux joueurs qui avaient saisi la CRL, à savoir Rial, Berchiche, Medjkane, Izerghouf, Boulaouidet et Mebarki. Et comme le règlement le stipule, les clubs peuvent verser un montant en deux parties avec un délai allant jusqu’à la fin de saison. Une décision qui n’a pas été du goût de certains joueurs, apprend-on d’une source fiable. En effet, ces derniers ne comptent pas se taire puisqu’ils songent vraiment à déposer un recours pour que la décision prise soit réétudiée.
La décision a été prise, aucun changement ne devrait avoir lieu
C’est désormais officiel, les clubs qui doivent de l’argent aux joueurs ont été autorisés à les régulariser en deux parties. Malgré le fait que la décision n’arrange pas les joueurs, ils ne pourront rien faire puisque la majorité des équipes n’ont pas assez de moyens pour régulariser tout le monde, notamment en cette période des transferts. De ce fait, Mebarki and Co n’auront qu’à patienter, avant d’encaisser la totalité de leur dû.
Mebarki : «Je n’ai encaissé que le quart de mon argent, je ne vais pas me taire»
Parmi les joueurs qui n’ont pas apprécié la manière avec laquelle il a encaissé son argent, c’est sans doute le meneur de jeu Billel Mebarki. Ce dernier, que nous avons interrogé dans l’après-midi d’hier, estime qu’il n’a trouvé sur son compte que le quart de l’argent que le club lui doit. A ce sujet, il dira : «Sincèrement, ma surprise fut énorme lorsque j’ai su que le club ne m’a versé que le quart de ce qu’il me doit. Je ne vais pas me taire, ce n’est pas de cette manière qu’on nous régularise. Nous avons attendu longtemps, pas pour des miettes.»
«Je songe vraiment à recourir à la justice !»
Poursuivant son intervention, Mebarki est allé encore plus loin en déclarant qu’il songerait même à saisir la justice pour avoir gain de cause : «Je ne vais pas me taire. Dans un premier temps, je compte déposer un recours et si cela ne suffirait pas, je saisirais la justice.»
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