MCA: Le Mouloudia a raté l’occasion de provoquer le déclic

Lundi dernier, tous les ingrédients étaient réunis pour que le Mouloudia puisse réaliser l’entame du match souhaité en championnat, en accueillant le PAC dans son jardin. Tenu par l’obligation de résultat, afin d’afficher clairement leurs ambitions  de jouer le titre, mais aussi provoquer le déclic, en confirmant leur récente victoire face au Riffa en Coupe arabe, les joueurs du Mouloudia sont passés à côté de leur sujet.  Si ce n’est le manque d’expérience de leur adversaire, les coéquipiers de Hachoud pouvaient même se faire battre au stade du 5-Juillet, en évitant donc de justesse de se mettre dans une position assez délicate. En effet, il n’est un secret pour personne que le Doyen n’a récolté qu’un  point sur les six qui étaient en jeu face au TP Mazembe, lors de cette seconde partie de la LdC. Restant donc sur deux contre- performances dans l’épreuve continentale, le match livré au Bahrein face au Riffa a permis aux coéquipiers de Hachoud de réaliser leur premier succès, c’est dire que la première confrontation face au PAC devait leur permettre de provoquer le déclic. En se faisant tenir en échec, le MCA est revenu à la case départ, ce n’était donc pas la meilleure manière de préparer son déplacement au Maroc.  

La fatigue y était pour quelque chose mais elle ne peut tout justifier
Certes, nous ne sommes qu’au début du championnat, et le fait d’avoir trébuché sur ses bases ne peut en aucun cas tout remettre en cause, mais cette contre-performance ne manque pas de nourrir des appréhensions chez les amoureux des Vert et Rouge. Il est vrai que le MCA n’a pas disputé cette rencontre face au PAC dans les meilleures conditions, puisque les joueurs étaient épuisés, après un très long voyage jusqu’au pays, suite à la rencontre livrée face au Riffa du Bahrein. Cependant, la fatigue ne peut tout justifier, puisque Casoni a fait tourner son effectif, en injectant du sang neuf.  Des joueurs comme Arous, Haddouche, Tebbi, Cherif El Ouazzani ne sont qu’à leur second match, et Nekkache était déjà au repos face au Riffa.

Le MCA était plus compétitif que l’équipe du PAC remaniée
Toujours dans le même contexte, et si on parle de la fatigue qui n’était pas faite pour arranger les choses, le Mouloudia pouvait tout de même faire valoir d’autres arguments. En effet, les coéquipiers de Hachoud étaient plus compétitifs que le PAC qui jouait son premier match officiel. Pour preuve, les poulains du Portugais Chalo avaient du mal à terminer la partie sur le même rythme et certains d’entre eux avaient des crampes. Toutefois, ce manque de compétitif ne s’est pas fait ressentir sur le terrain, puisque le MCA n’a pas su trouver les solutions notamment devant, en se faisant peur plus d’une fois sur les contres de son adversaire. Certains  joueurs du Doyen avaient du mal à assurer leurs passes, voire même enchaîner une action collective, ce dont a profité le PAC. Le MCA n’a pas profité donc de la compétitivité de ses joueurs, relativement au PAC, malgré le fait qu’il pouvait  bien faire valoir cet atout. Pour preuve et suite aux deux contre-performances enregistrées face au TP Mazembe, le staff technique et les joueurs étaient unanimes à dire que leur équipe manquait de rythme, comparativement aux Congolais qui venaient juste de terminer le championnat local.  D’autre part, il ne faut pas oublier que cette équipe du PAC a perdu plusieurs de ses joueurs de la saison passée,  à savoir El Mellali, Chahrour, Benkhlifa, El Mellali et Arous qui se trouve aujourd’hui avec les Vert et Rouge. De cela on ne peut dire, que seule la fatigue a pénalisé le MCA, lundi dernier au stade du 5-Juillet.

Les joueurs appelés à se remettre en cause
A vrai dire, la balle est maintenant dans le camp des joueurs qui doivent se remettre en cause, car tout le monde est unanime à dire que Bernard Casoni a effectué du bon travail, depuis la saison passée. Les coéquipiers de Nekkache sont ainsi appelés à se remettre en cause et à donner ceux qu’on attend d’eux cette saison, car le chemin est encore loin et le fait de jouer sur quatre fronts nécessite des sacrifices sur le terrain.
 

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