JSK : La classe politique s’en mêle! : «La JSK a été sanctionnée avant même de connaître les résultats de l’enquête. Pourquoi ?»

La JSK qui vit depuis deux mois l’une des plus cruciales périodes de son histoire après la mort de son attaquant Ebossé, et les lourdes sanctions, continue de faire face à une situation difficile. Le dernier bras de fer entre le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et le président de la JSK, Mohand Cherif Hannachi, a accentué la crise à la JSK, ce qui pourrait se répercuter sur les résultats, voire compromettre l’avenir du club. C’est en tout cas ce que redoutent les milliers de supporters et amoureux de la JSK. La situation que vit le club de la Kabylie a fait réagir la classe politique il y a quelques semaines, interpellant les hautes autorités du pays afin d’intervenir pour régler les problèmes que vit le club et par là même le soulager et lui permettre de mieux fonctionner. Hier encore, les politiques sont revenus à la charge. La cause de la JSK a été défendue dans l’hémicycle de l’APN par le parlementaire Belgacem Chabane, de Tizi Ouzou et ce, en marge du débat sur le projet de  loi de finances 2015. Le parlementaire de la wilaya de Tizi Ouzou,  et après avoir rappelé la situation critique que vit le club, symbole de la région et du football national, a souligné la nécessité de l’intervention du président de la République pour sauver le club. Le parlementaire estime que la JSK a été lourdement sanctionnée pour des actes dont elle n’est nullement responsable, et s’est interrogé sur les raisons qui ont poussé les responsables à prononcer d’aussi lourdes sanctions avant même de connaître les résultats de l’enquête. «De lourdes sanctions sont tombées contre la JSK avant même de connaître les résultats de l’enquête. Pourquoi ? Laissez le club tranquille, la JSK est le symbole du football national, protégez ses acquis», a lancé le député de Tizi.
Le ministre des Sports  appelé à réagir
Toujours à l’Assemblée populaire nationale, le député de Tizi Ouzou, Belgacem Chabane, s’est dit étonné d’apprendre que le ministre des Sports, M. Tahmi, a refusé d’intervenir dans le conflit qui oppose le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et le président de la JSK, Mohand Cherif Hannachi. Pour rappel, les deux hommes se sont portés de graves accusations par communiqué et par voie de presse et, du coup, le premier responsable du secteur est appelé, voire tenu d’intervenir et régler le conflit, ce qui permettra à coup sûr à la JSK de retrouver toute la sérénité.
On parle de la réouverture du 1er-Novembre à l’occasion du 60e anniversaire de la guerre de Libération
Fermé depuis le 23 août dernier, le stade du 1er-Novembre n’abrite que les entrainements de la JSK. Le club kabyle est sommé de recevoir ses adversaires en dehors de Tizi pour toute la saison, suite aux sanctions prononcées par la LFP et la FAF. Cette sanction pénalise le club, notamment les supporters, qui sont privés d’accès au stade pendant six mois. Pis encore, ils sont interdits de déplacement avec leur équipe. A Tizi comme dans d’autres wilayas où la JSK compte des supporters, on attend avec impatience la réouverture du stade sur une décision qui sera prise par les hautes autorités du pays, surtout qu’à l’échelle continentale la JSK est suspendue pour deux ans. Selon des indiscrétions, le stade pourrait bénéficier d’une décision émanant du premier magistrat du pays, Abdelaziz Bouteflika, de faire procéder à sa réouverture la semaine prochaine à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution du Premier Novembre 1954.
 

Articles Connexes :

• ESS-JSK : Le match de la saison pour la JSK !
• Revoilà encore les manipulés contre Rial !
• Ebossé a sautillé comme un singe pour répondre à des propos racistes
• Le Clasico JSK-MCA sous haute sécurité !