Ligue 1 & 2

JSK : Cavallo : «Avec la direction actuelle, même Berlusconi ne réussira pas»

«Nous sommes prêts à travailler avec le nouveau directoire si…»

Auteur : S. D. samedi 04 novembre 2017 23:41

C’était prévisible ! Le projet des Italiens avec la JSK était voué à l’échec avant même qu’il  commence. Cela fait plusieurs semaines que les supporters attendent l’arrivée de Cavallo Rocco et la société italienne pour investir à la JSK. Mais comme la procédure a duré plus qu’il  fallait, tout a été arrêté. Ce qui a poussé d’ailleurs le désormais ancien président, Hamid Sadmi, à démissionner. S’il avait été accepté, c’est parce qu’il avait présenté un dossier en béton basé sur un financement de plusieurs milliers d’euros. Ce qui lui a permis d’accéder à la présidence. Mais comme le temps passait et il n’y avait rien de concret, les supporters commençaient à se poser des questions. Et comme Sadmi a fini par admettre la vérité, il a cédé sa place à Madjene qui devrait être présenté comme nouveau président dans les prochaines heures. Hier, le patron de la société Cavallo Groupe, Cavallo Rocco, accompagné de son fils, Francisco,   et leur conseiller technique, Fabbro, ainsi que le représentant en Algérie, Benouardja, a animé un point de presse à l’hôtel Lala Doudja sis Sidi Yahia durant lequel il a tenu à expliquer avec force détails son projet ainsi que  les raisons qui ont fait que le partenariat n’a pas eu lieu. Il a aussi déclaré qu’il était toujours prêt à investir à la JSK en collaborant avec les nouveaux membres du directoire. A ce sujet, il dira : «Dans un premier temps, je voudrais vous remercier d’avoir répondu  à notre demande. Nous avons décidé d’expliquer aux supporters que nous voulions vraiment investir à la JSK et faire de cette équipe une formation professionnelle. Certes, le projet avec Sadmi a échoué mais nous sommes toujours prêts à travailler à la JSK. Notre volonté d’aider cette équipe existe toujours.»
D’après Cavallo Rocco, avec la stratégie de l’actuelle direction, personne ne pourra réussir, y compris le grand homme d’affaires italien, Berlusconi : «Sincèrement, il est difficile pour une personne de réussir à la JSK, notamment en présence de cette direction. Ni moi ni Berlusconi ne pourront réussir.»
«Nous sommes prêts à travailler avec le nouveau directoire si…»
Interrogé sur le fait qu’il existe une nouvelle direction et sur la possibilité d’investir toujours à la JSK, Rocco dira : «Effectivement, nous n’avons aucun inconvénient à travailler avec la nouvelle direction. Nous avons des points que nous comptons suivre et respecter. Si nous parvenons à nous mettre d’accord, nous ne verrons aucun problème à travailler ensemble.»
«Pour régler les dettes, on pensait créer une source de revenus stables»
  La JSK cumule plus de 30 milliards de dettes. D’après les gérants de la société italienne, il n’était jamais question de régler les dettes dès leur arrivée. Selon eux, ils allaient créer une source de revenus stables pour pouvoir tout remettre à zéro : «On savait que la JSK est endettée de plus de 30 milliards mais il n’était pas question pour nous de les régler dès notre arrivée. Notre plan était basé sur la possibilité de créer une source de revenus stables pour pouvoir remettre les compteurs à zéro.»
«Faux, nous n’avons jamais promis de l’argent liquide aux dirigeants»
Nombreux sont ceux qui estiment que le projet avec les Italiens n’a pas fonctionné à cause de l’argent puisque Cavallo aurait refusé d’injecter de l’argent dès son arrivée à la JSK. Chose que l’intéressé à formellement démentie : «C’est complètement faux, nous n’avons jamais été d’accord pour injecter de l’argent avant de créer la société mixte. Je pense que personne ne pourra accepter cela. Nous sommes dans une période où personne ne vous donne 100 euros. Sadmi était au courant de tout sinon il n’aurait pas accepté de signer l’engagement. »
«On avait tout mis en place pour signer le contrat, les dirigeants kabyles ne répondaient pas au téléphone»
Concernant les raisons qui ont fait que le contrat avec les Italiens n’a pas été signé, Cavallo Rocco estime que tout a été réglé et qu’il ne manquait qu’à se déplacer chez le notaire puisque l’engagement a été signé mais d’un seul coup, tout a basculé : « Le jour de la rencontre à Tizi Ouzou, nous avons eu une discussion avec les responsables de la JSK. A ce moment-là, l’avocat de l’équipe nous avait demandé de lui accorder trois ou quatre jours pour rassembler toute la paperasse. Nous avons même eu une discussion avec Sadmi lequel nous a promis de tout préparer dans la semaine. Et c’est pour cela que je ne voulais pas rentrer à Rome. Si je suis là aujourd’hui, c’est pour vous prouver que je ne me suis pas enfui. Au contraire, mes intentions sont bonnes. Et lorsque le délai est passé, nous voulions savoir où étions nous mais personne ne répondait au téléphone. »
«Nous n’avons jamais envisagé de faire un crédit bancaire»
Interrogé sur la méthode avec laquelle les Italiens allaient ramener de l’argent et sur le fait de  faire un crédit bancaire au nom de la société mixte, le patron dira : « C’est complètement faux, nous sommes une grande société qui a déjà fait ses preuves partout en Europe. Nous avons été l’objet d’une enquête qui a duré neuf ans avant de prouver que nous sommes en règle. Nous avons les moyens de notre politique, pas la peine d’aller faire un crédit. »
«Je n’ai jamais connu Aït Djoudi»
Il y a quelque temps, Aït Djoudi, selon Rocco, est allé dire qu’il a eu affaire à l’Italien pour travailler à la JSK. Rocco a tenu à tout démentir en bloc : « Je n’ai jamais connu Aït Djoudi de ma vie. J’avais évoqué le projet avec les membres de la direction kabyle. Par contre, je n’ai aucun problème à connaître Aït Djoudi dans l’avenir. »
«Nous avons prévu de rencontrer l’ambassadeur italien prochainement»
L’autre point important que Rocco a aussi évoqué, concerne l’ambassadeur italien en Algérie lequel avait déclaré qu’il n’avait jamais entendu parler de Rocco. Ce dernier s’explique à ce sujet : « Effectivement, je n’ai jamais eu affaire à l’ambassade d’Italie en Algérie. Seulement, nous avons prévu de se voir prochainement pour discuter de plusieurs points. Nous sommes du même pays, je suis persuadé qu’il a déjà entendu parler de notre société. »
«Il n’y avait eu aucun contact avec le président Hannachi il y a deux années»
Avant de conclure, Rocco a été interrogé aussi sur le fait qu’il y ait déjà eu affaire au président Hannachi il y a quelques années. L’Italien dira : « Non, je n’ai jamais parlé avec Hannachi. D’ailleurs,  la première fois où je suis venu en Algérie c’était au mois de septembre dernier. Tout ce qu’a été dit à ce sujet est erroné. »
 

Publié dans : JSK Aït Djoudi Hannachi. Cavallo Rocco

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