JSK : Boukhanchouche crie son ras-le-bol ! : «Aït Djoudi ne m’aime pas !»

Après de multiples tentatives, nous avons réussi à contacter le milieu de terrain, Salim Boukhanchouche, qui a accepté de répondre aimablement à nos questions, lui qui traverse une période très difficile puisqu’il entretient une relation très froide avec Azzedine Aït Djoudi.

Vous n’avez pas été convoqué pour le match de la JSS, que s’est-il passé au juste ?
Effectivement, je n’ai pas été retenu pour le déplacement à Bechar, ou plus précisément, je ne voulais pas accompagner l’équipe car je ne me sentais pas bien moralement et psychologiquement. Je savais que je ne pourrais pas apporter un plus à l’équipe, donc j’ai décidé d’être franc et de ne pas partir.
Vous vous êtes quand même présenté au stade la veille du départ, mais vous avez refusé de vous entraîner. Pourquoi ?
Oui, je me suis présenté au stade la veille du départ et je ne voulais pas m’entraîner car je n’avais pas le moral à courir ni à faire quoi que ce soit. Je me sentais trahi, je me donnais à fond, je jouais sérieusement pour à la fin apprendre que l’entraîneur ne voulait pas de moi. Ça m’a blessé.
Avez-vous eu une discussion avec l’entraîneur ?
Oui, j’ai discuté avec l’entraîneur et j’ai été clair avec lui. Je lui ai fait savoir que je n’étais pas apte à jouer. Je ne vous cache pas qu’il ne m’a pas convaincu avec ses arguments. Donc, j’ai été encore plus déçu. Sincèrement, je ne me sens pas bien.
Nous avons appris que vous avez même discuté avec le président Madjene…
Tout à fait, après cette histoire, j’ai été convoqué par le président Madjene lequel a été très correct avec moi. Il m’a entendu et a essayé de comprendre tout ce qui s’est passé. Il a insisté pour que je sois du voyage à Bechar, mais je lui ai fait savoir que c’était impossible. Il a fini par comprendre et m’autoriser à prendre une journée de repos. Même Zouaoui m’a appelé et a essayé de me convaincre, mais sur le coup, j’étais trop en colère. Je me suis senti anéanti.
Pourquoi insistez-vous à partir cet hiver ?
Sincèrement, j’insiste à partir car je ne me sens plus à l’aise. Je sens que je ne peux plus apporter un plus à cette équipe. Donc, j’ai décidé de prendre les devants car je ne souhaite pas être libéré à la veille de la fermeture du marché des transferts. Je suis un joueur et je ne souhaite pas me retrouver dans une telle situation. Je dois penser aussi à mon avenir. Qui peut m’assurer que l’entraîneur ne me libérera pas prochainement ?
Seriez-vous présent à la reprise ?
Oui, je serai présent à la reprise et je vais m’entraîner le plus normalement du monde avec mes coéquipiers.
Les supporters sont contre votre départ, cela devrait vous réjouir, n’est-ce pas ?
J’ai toujours eu une excellente relation avec les supporters, je suis très honoré du fait qu’ils insistent pour que je continue l’aventure. Pour le moment, je suis dans le flou, je ne sais plus où donner de la tête. J’espère que cette situation va se régler très rapidement.
Vous avez été convoqué en équipe nationale, on imagine que vous êtes aux anges…
Oui, je suis très heureux. La convocation est venue après les efforts que j’ai fournis. Elle est amplement méritée et je prouverai au sélectionneur que je suis un élément professionnel qui s’entraîne régulièrement et qui n’a jamais créé de problèmes. Je prouverai mes qualités sur le terrain.
Entretien réalisé par

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