Ferhat : «Quand on est en forme, ni l’Egypte ni le Mali ne nous arrêteront»

Auteur du but égalisateur face aux Pharaons, l’ailier droit des Rouge et Noir Zinedine Ferhat revient sur sa réalisation et le match. Ce dernier a évoqué aussi le Mali, le prochain adversaire des petits Fennecs, qui ne lui fait pas peur et estime que si le groupe est en forme, aucune équipe n’est à craindre.

Vous avez joué face à l’Egypte avec une grande volonté et une rage de vaincre, n’est-ce pas ?
Effectivement, je pense que j’avais un rôle de sénior à effectuer dans cette équipe, car non seulement je suis le plus ancien dans ce groupe, en plus je pense que mon expérience avec l’USMA m’a contraint à donner l’exemple. Je dirais que cette équipe avait besoin d’un leader, et j’ai tenté de l’être car il fallait booster mes coéquipiers sur le terrain pour ne pas rester figés par l’enjeu. Hamdoullah, le bon Dieu m’a conforté dans mon initiative et le meilleur est encore à venir.
Une lourde responsabilité, non ?
Oui, c’est vrai que c’est une lourde responsabilité pour moi, mais dites-vous bien que cela ne me fait pas peur pour autant. Pour vous dire, je veux bien être le leader, car c’est un honneur, il y a le drapeau et le pays. Aujourd’hui, j’ai inscrit un but, et inch’Allah je ferais de même face au Mali pour nous qualifier.
Justement face au Mali, ce sera le match de la qualification, qu’en pensez-vous ?
Bien sûr, on est tous conscients et si on gagne face au Mali, on aura quatre points au tableau et on augmentera vos chances de qualification. Les gens ont tendance à sous-estimer nos capacités face au Mali, et moi je dis que si on est dans notre forme optimale, ni le Mali ni l’Egypte ni autres ne nous arrêteront. Bon, ce qui m’intéresse et mes coéquipiers, c’est notre équipe, et seule notre équipe.
Avez-vous suivi Mali-Nigeria ?
Non, mais on m’a raconté que c’était une rencontre de haut niveau. Je le redis, c’est notre équipe qui m’intéresse plus que les autres. Si elle est dans son jour et avec une bonne récupération et ce qui va avec, on n’aura pas de quoi se soucier, bien au contraire.
Vous vous êtes plaints des conditions climatiques, mais avec le temps, ça va mieux, non ?
Effectivement, c’est incroyable que la chaleur soit bizarre ici, il fait très chaud sur le tartan qui double les températures, mais avec les entraînements qu’on effectue à la même heure des rencontres, vers 15h, on s’habitue, disons qu’on n’a pas trop le choix et les joueurs sont conscients.
Une autre question, José Anigo était dans les tribunes, il vous a supervisé ainsi que Benkhemassa, Meziane et autres, votre commentaire ?
Que voulez-vous que je dise ? José Anigo, ce n’est pas moi Ferhat qui vais le présenter aux gens, sinon je ne peux pas parler de ça car je suis lié à mon club l’USMA, en plus je suis concentré sur les échéances de l’Equipe nationale. Disons que c’est un honneur pour nous tous d’être suivis par ce personnage. Par ailleurs, je profite de l’occasion pour féliciter mes amis de l’USMA pour le titre honorifique de champion d’hiver malgré le nombre de blessés et les inconvénients qu’on rencontre, c’est une belle motivation pour moi, afin de poursuivre mes efforts.
Les Algériens ont l’eau à la bouche après ce point du nul, que promettez-vous ?
Cela fait trente-cinq ans que l’Algérie n’est pas parvenue aux Jeux olympiques et avec cette génération de joueurs locaux, on peut faire quelque chose, et aller là où les autres ont échoué, c’est une motivation pour nous les joueurs du pays que certains ont déjà enterrés.

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