Ligue 1 & 2

ESS : L’Entente dépend-elle de Nadji ?

Problème d’adaptation pour Boulemdaïs

Auteur : Akram F. lundi 17 octobre 2016 20:51

Après avoir bénéficié de deux jours de repos, les joueurs de l’ES Sétif ont repris les entraînements hier après-midi, ave en ligne de mire, la réception du CA Batna. Pour ce faire, et contrairement à ses habitudes, Abdelkader Amrani n’a programmé cette semaine aucun match amical. Il va essayer de revoir les lacunes de l’équipe rien que pendant les séances d’entraînement où il compte se pencher beaucoup plus sur le compartiment offensif qui est devenu ces derniers temps le maillon faible de l’Entente. Il est vrai que la moyenne des buts marqués jusque-là est plus ou moins acceptable avec dix inscrits en sept rencontres, mais le problème qui se pose avec cette ligne d’attaque, c’est qu’elle a du mal à être régulière. Il y a eu deux réalisations contre le CSC, puis deux autres devant le CRB, puis trois face à l’OM, une très bonne moyenne jusque-là, mais par la suite, la courbe redescend avec zéro but contre la JSK, un but face à l’USMBA, puis deux autres contre le MCA, puis zéro but face au RCR. On voit bien qu’il y a un vrai problème à ce niveau, mais le premier constat qu’on peut faire, c’est que le comportement de l’équipe en attaque n’est pas le même quand Nadji est là et quand il n’est pas là. L’on remarque en effet que lorsqu’il joue, si l’on excepte le match contre la JSK où il s’était blessé, l’Entente marque au moins deux buts. Et quand il est absent, l’équipe ne marque pas si on ferme les yeux sur ce petit but inscrit face à l’USMBA et qui n’a aucun intérêt. C’est un constat. Et à partir de là, l’on est en droit de poser la question suivante : l’Entente est-elle dépendante de Nadji en attaque ? Le seul à pouvoir répondre à la question est Abdelkader Amrani et ce dernier a bien insinué récemment, la veille du déplacement à Relizane, qu’il y a des joueurs qui sont pour le moment irremplaçables. « Je n’ai pas l’habitude de me plaindre des absences, je dis toujours que ça fait partie du jeu, mais quand force est de reconnaître qu’il y a des absences qui nous sont préjudiciables comme c’est le cas pour ce match », avait souligné le coach sétifien pour mettre en exergue l’importance des joueurs comme Nadji et Tam Bang qui ont manqué à l’équipe face au RCR. L’on se rappelle aussi que le staff technique avait tout fait pour récupérer Nadji à la réception du MCA et on avait même pris le risque de l’aligner alors qu’il n’était pas encore totalement remis de sa blessure, d’où sa rechute d’ailleurs. L’on est alors tenté de répondre par l’affirmative, oui, pour le moment, l’Entente dépend de Nadji, d’autant qu’aucun autre joueur ne s’est montré aussi décisif et efficace comme il l’a été depuis le début du championnat.
Problème d’adaptation pour Boulemdaïs
Il semble toutefois que le problème numéro un est un problème d’efficacité. Car sur le plan du jeu, l’équipe parvient à se créer des occasions, malheureusement, elles ne sont pas exploitées comme il se doit. Cela veut dire que les attaquants sétifiens ne savent pas comment profiter des situations de buts, ou bien par manque d’expérience, ou par manque de lucidité. Mais si on se penche sur le cas Boulemdaïs qui a déjà roulé sa bosse, on ne peut pas dire qu’il manque d’expérience ou de lucidité. Quel est son problème alors ? « Il ne s’est pas encore adapté au jeu de sa nouvelle équipe », répond Amrani qui reconnaît en effet que l’ex-Constantinois a des qualités que personne ne peut remettre en question. Concernant Amokrane, ce dernier ne rentre même pas dans les plans du coach qui ne lui a pas fait appel d’ailleurs pour ce dernier déplacement à Relizane, car l’international olympien de l’ESS se trouve en ce moment loin de sa forme habituelle en raison d’un été très chargé et très épuisant.
Djabou loin de sa son niveau
Pendant ce temps-là, des joueurs comme Djabou, qui devait faire en sorte que la machine ne se grippe pas, ou encore Djahnit, montrent leurs limites. « Dans une équipe, les cadres et les piliers sont censés tirer tout le groupe vers le haut. Malheureusement, à l’ESS, les cadres ne sont pas en forme. Djabou, par exemple, qui n’a pas joué toute la saison passée et qui revient de blessure, a besoin de temps pour revenir à son meilleur niveau », a noté Amrani pour expliquer la difficulté qu’éprouve son équipe aux avant-postes. C’est en effet, l’un des paramètres qui expliquent l’inefficacité de la ligne d’attaque. Car quand on mise tout sur Djabou dans la création du jeu et que ce dernier n’arrive pas à assurer cette tâche en raison d’un déficit physique, on est confronté à un réel problème.
Les défenseurs très timides en attaque
Il n’y a pas que Djabou. Les autres joueurs à vocation offensive, à l’image de Djahnit, Haddouche ou Bakir, ne se montrent pas non plus assez percutants devant. Ils manquent de punch, de ruse et d’expérience. Cela dit, il y a des équipes qui sont confrontées à ce genre de problèmes mais arrivent à s’en sortir tout de même, et en marquant beaucoup de buts en plus. Comment ? Eh bien, en utilisant leurs défenseurs. On peut citer l’exemple de l’USMA qui a gagné le titre la saison dernière grâce à ses défenseurs. Quand ses attaquants étaient en panne, ce sont des joueurs comme Meftah, Boudebouda, Chafaï ou encore Khoualed qui ont pris la relève en se montrant très efficace aux avant-postes et en marquant le plus grand nombre de buts de leur équipe. A l’ESS, Keniche, Bouchar, Arroussi, Hachi et autres Ziti restent encore très timides. Ils n’osent pas trop devant et il est peut-être temps de voir comment on peut les utiliser pour régler ce problème d’efficacité en attaque.
 

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