Ligue 1 & 2

ESS : Benchikha : «Je vais travailler d’une façon scientifique, car j’ai côtoyé le haut niveau»

«Je suivais l’Entente depuis que j’étais tout petit»

Auteur : Khalil L. dimanche 31 décembre 2017 09:35

C’est désormais officiel, Abdelhak Benchikha est le nouvel entraîneur de l’ES Sétif. Il a en effet officialisé sa venue à Sétif hier en signant un contrat objectif de cinq mois, c’est-à-dire jusqu’à la fin mai. C’est un engagement qui arrange les deux parties dans la mesure où l’ex-sélectionneur national a pris le train en marche alors que la direction de l’Entente se devait d’abord de gérer les choses jusqu’à la fin de la saison pour voir plus clair. On ne connait pas tous les détails sur le plan financier, le montant du salaire entre autres, mais on a confirmé l’information que nous avons déjà donnée et concerne les primes que percevra le nouveau coach s’il réalise les objectifs qui lui ont été assignés. Les primes sont : 100 millions si l’Entente décroche le titre, 150 millions en cas de victoire en finale de la Coupe d’Algérie et 60 millions si l’ESS passe à la phase des poules de la Ligue des champions africaine. Après avoir signé son contrat, Benchikha a visité le petit musé su club où sont rangés les différents trophées gagnés par l’ESS. Le nouvel entraîneur de l’Entente dirigera aujourd’hui sa première séance avec sa nouvelle équipe.

«Je suivais l’Entente depuis que j’étais tout petit»
Benchikha a animé juste après une conférence de presse où il a abordé plusieurs sujets. Il dira d’abord : « Je suis très fier de ma présence à Sétif et de mon engagement avec au aussi grand club comme l’ESS que je connaissais depuis que j’étais petit. Comme vous le savez, je suis natif de Bordj Bou Arréridj et je venais souvent voir l’Entente au stade Kessab quand elle jouait contre le MCA, le MOC, le MCO e d’autres. Et j’ai suivi la génération de Salhi et Griche, puis celle de Khlafi, Arabbat et les autres, puis celle de Zorgane, Serrar, Boulahdjilet pour ne citer que ceux-là. Je suis donc très fier d’entraîner une équipe qui a pris part il y a quelques années au mondial des clubs. »

«Tout entraîneur qui est passé par là a gagné au moins un titre, pourquoi pas moi ?»
Comment a-t-il atterri à Sétif ? « L’idée d’entraîner l’ESS était quelque part dans ma tête depuis quelques années, on en a discuté à plusieurs reprises avec le président, mais à chaque fois que l’Entente me voulait j’étais engagé avec une autre équipe. Cette fois-ci, j’étais libre et j’ai donc pu venir. Concernant les contacts, ils se sont faits naturellement après le départ de Madoui à qui nous souhaitons bonne chance avec l’Etoile du Sahel. Tous les entraîneurs veulent entraîner l’Entente et tout entraineur qui est passé par là a gagné au moins un titre, alors pourquoi pas moi ? » a-t-il répondu.

«Vous ne pouvez pas entrainer le Raja, le Club Africain ou l’ESS sans jouer pour les titres, ça ne se fait pas»
Concernant les objectifs qui lui ont été fixés, Benchikha dit que ce n’est un secret pour personne. « Les objectifs de l’Entente sont clairs, tout le monde les connait. Les objectifs des grandes équipes sont toujours les mêmes. Vous ne pouvez pas entrainer le Raja au Maroc, le Club Africain en Tunisie ou l’ESS en Algérie sans jouer pour les titres, ça ne se fait pas. Cela ne veut pas dire que je promets des résultats, mais je vais tout faire pour atteindre les objectifs à court terme, puis à la fin de la saison, on discutera des objectifs à long terme si je vais convaincre la direction bien sûr », a-t-il souligné.

«Vous pouvez vous renseigner dans tout le Maghreb pour savoir qui est Benchikha»
Il ajoute : « Je n’ai pas choisi l’ESS parce que j’étais en chômage, vous pouvez vérifier que j’avais plusieurs offres, en Jordanie, en Libye et en Tunisie, mais cette fois-ci, j’ai voulu relever le défi avec l’ESS. Il y a certaines choses qui m’ont poussé à venir à Sétif. Je ne suis pas un débutant, je peux même dire que je suis plus proche de la retraite. Et vous pouvez aussi vous renseigner dans tout le Maghreb pour savoir qui est Benchikha. »

«Il est normal que le staff actuel reste»
Benchikha a abordé par la suite la question du staff technique en clarifiant les choses. « Il est normal que le staff actuel reste en place, personne ne connait l’équipe mieux que lui. Zorgane est là depuis des années. En plus, j’ai de bonnes relations avec lui. L’entraîneur qui vient doit faire en sorte de laisser quelqu’un derrière lui qui saura tenir la baraque et c’est ce que je vais faire avec Zorgane », fait-il savoir.

«Il y a des joueurs de l’ESS dont je ne connais même pas le visage»
A la question de savoir s’il connait les joueurs qu’il va entraîner, Abdelhak Benchikha dit non. « Je mentirais si je disais que je connaissais tous les joueurs de l’Entente. Il y a des joueurs que je connais et que j’ai déjà entraînés, mais il y en d’autres que je ne connais même pas leurs visages car j’étais à l’étranger. Mais avec Zorgane et les autres membres du staff, je vais les découvrir tous », avoue-t-il.

«Contre Hassi Messaoud, j’ai vu des choses négatives, mais j’ai vu aussi des choses positives»
Comme on le sait, Benchikha a assisté au match de coupe d’avant-hier et il a été invité à donner son avis sur ce qu’il a vu. Il dira : « Dans des matchs comme ça, des matchs de coupe contre des équipes amateurs, le joueur sait que c’est un match piège, mais il est difficile pour lui de se concentrer entièrement sur ça et c’est pour ça qu’on a tendance à tomber dans la facilité. J’ai vu des choses négatives, mais j’ai vu aussi des choses positives et on va faire en sorte d’améliorer tout ce qui doit l’être. »

«J’ai juré aux joueurs que personne ne sera lésé»
« J’ai discuté avec les joueurs et j’ai été clair avec eux. J’ai juré devant eux que je ne léserai personne. Aucun joueur n’est au-dessus des autres, tous seront traités sur un pied d’égalité. Celui qui mérite sa place, il l’aura. Je peux faire des erreurs, car je suis humain, mais je ne ferai jamais de différence entre les joueurs. Je leur ai dit que je suis venu pour réussir et qu’il n’est pas question que je réussisse à l’étranger et d’échouer chez moi. Je leur ai dit qu’on va mettre la main dans la main et d’avancer ensemble », s’est-il confié.

«Je ne peux pas promettre des titres»
« Je vais vous raconter quelque chose sur les supporters de l’ESS. J’ai regardé la finale de la Coupe d’Algérie contre le CRB avec un ami marocain, et quand ce dernier a vu les supporters sétifiens pleurer à la fin du match et applaudir leur équipe et l’adversaire, il n’en revenait pas. Il m’a dit qu’il pensait que ces images n’existent qu’en Angleterre. De mon côté, je ne peux pas leur promettre des titres parce qu’il se pourrait que je n’y parvienne pas. Mais je vais leur promettre de travailler d’une façon scientifique, car en toute modestie, j’ai côtoyé le haut niveau aux côtés de grands entraineurs à travers mes différentes expériences », a-t-il terminé.
 

 

Publié dans : ess. Serrar Abdelhak Benchikha Zorgane Boulahdjil

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