CSC - Redjardj à cœur ouvert au Buteur: «Ils veulent qu’on tabasse l’arbitre ou quoi !»

Le directeur général Rachid Redjradj est sorti de son mutisme, pour répondre à ceux qui veulent semer la zizanie dans le club et qui essayent de ternir l’image de la direction, après ce qui s’est passé face au MCA : «L’arbitre Boukhalfa a fauté et il doit payer, en offrant un penalty inexistant au MCA et en contribuant à sa victoire. J’ai suivi et j’ai lu tout ce qui a été dit sur la direction. Ils veulent qu’on tabasse l’arbitre Boukhalfa ou quoi, pour qu’ils disent qu’on a accompli notre travail et qu’on a défendu les intérêts du CSC ? Non, ce n’est pas de cette manière et il y a des voies juridiques pour défendre le club. On espère qu’il soit lourdement sanctionné par la commission de discipline et qu’il n’officie plus les matchs du CSC.»

«Si je n’étais pas intervenu, Medjoudj aurait commis… »
Au coup de sifflet final, le directeur sportif Nacer Medjoudj, très en colère, a failli en découdre avec Boukhalfa dans le tunnel, n’était l’intervention de Redjradj, comme a tenu à nous le souligner ce dernier : «Vous savez, après la fin du match contre le MCA, c’était la pagaille. Car on était bien partis pour décrocher une victoire après l’égalisation et avec le soutien des Sanafir, on pouvait ajouter un 3e but. Mais l’arbitre en a décidé autrement en sifflant un penalty inexistant pour le MCA qui nous a battus à la fin. Medjoudj était très remonté contre l’arbitre Boukhalfa et voulait s’accrocher avec lui dans le tunnel. Heureusement que je suis intervenu pour l’arrêter. Il y va de l’image de notre club.»

«On ne veut pas gagner l’estime des Sanafir par des comportements de gamins»
Rachid Redjradj a tenu à répondre à cette campagne menée par certaines parties, à l’encontre de la direction en déclarant ce qui suit : «Mon éducation ne me permet pas de me comporter comme un enfant en courant derrière les arbitres, pour défendre les intérêts du CSC. Il y a des méthodes pour défendre son club et on n’est pas du genre à se comporter comme des gamins. Ce n’est pas de cette manière qu’on gagnera l’estime des Sanafir.»

«Bichari a confirmé qu’il n’y avait pas penalty»
Le directeur général du CSC, Rachid Redjradj, est revenu sur le penalty sifflé par Boukhalfa et qui a permis au MCA de prendre l’avantage et de gagner le match, en nous déclarant ce qui suit : «Après la fin du match, je me suis rendu au vestiaire des arbitres et j’ai eu une discussion avec Boukhalfa qui m’a déclaré que le joueur du MCA a été fauché par notre défenseur.
Je lui ai expliqué que les images de la télévision le contredisent et là, il est resté silencieux sans souffler mot. Fort heureusement que Bichari a confirmé qu’il n’y avait pas penalty et que le joueur du MCA est tombé seul. Bichari était étonné, car il considère Boukhalfa comme l’un des meilleurs arbitres en Algérie.»

«J’ai saisi la LFP et la FAF car ces arbitres provoquent la violence dans nos stades»
Rachid Redjradj a tenu à critiquer les erreurs d’arbitrage flagrantes : «J’ai rédigé un rapport que j’ai transmis à la LFP et je me suis déplacé à la FAF aussi, pour expliquer aux responsables que les supporters n’ont rien fait, après le penalty sifflé en premier par l’arbitre Boukhalfa, car c’est un penalty valable. Mais ils étaient en colère suite au deuxième penalty imaginaire. Ce qui a provoqué une pagaille générale en fin de match. Ce genre d’arbitre est derrière le phénomène de la violence dans nos stades.»

«Des parties veulent salir notre image pour servir certaines personnes»
Comme il n’a pas omis de parler de tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux qui essayent de salir l’image de la nouvelle direction, en déclarant : «Je suis au courant de ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Il y a des parties qui font tout pour porter atteinte à la direction et servir certaines personnes qui veulent nuire au club et se replacer.»

«Personne ne peut nous interdire l’accès aux vestiaires»
Concernant leur absence dans les vestiaires lors du dernier match face au MCA, Rachid Redjradj répond : «Personne ne peut nous interdire l’accès aux vestiaires, malgré notre relation froide avec l’entraîneur. Vous pouvez même le demander aux joueurs. On peut entrer aux vestiaires à n’importe quel moment. Donc il n’y a pas lieu d’enflammer les choses.»

«On attend que Lavagne nous communique les postes à renforcer»
Pour ce qui est du recrutement, notre interlocuteur nous répond : «Que voulez-vous que je vous dise, on aurait souhaité clore le dossier recrutement, mais on ne peut rien faire. On attend toujours que Lavagne nous communique les postes à renforcer. Sinon ce dossier aurait été clos. Je dois dire aussi qu’on a vraiment raté l’occasion d’engager le Libyen Soula qui est un attaquant de métier.»

«Pour le centre de formation, il y a du nouveau»
En conclusion, le directeur général Rachid Redjradj a tenu à rassurer les Sanafir, concernant le lancement des travaux du centre de formation dans les semaines à venir : «Les supporters sont dans leur droit de demander où nous en sommes concernant le centre de formation. C’est un projet gigantesque. On a fait procédé à la première étape qui consiste à préparer la maquette. Maintenant, on est passés à la deuxième étape qui consiste à récupérer le permis de construire, avant que les propriétaires du club ne lancent un appel d’offres, pour désigner la société qui sera chargée de la réalisation de ce projet sportif.»

Le staff technique déçu de la prestation de Meziane
Osmani sera titularisé face à Magra

Le staff technique compte opérer des changements dans le onze rentrant face au NC Magra, en match de coupe. Insatisfaits du rendement de certains joueurs et particulièrement du gardien de but Lyès Meziane, même s’il a encaissé deux buts sur penaltys, Hubert Velud et le coach des gardiens Berarma ne comptent pas renouveler leur confiance à l’enfant de Tizi Ouzou. Ils comptent aligner le troisième gardien Anis Osmani, à l’occasion du match des 32es de finale face au NC Magra qu’abritera le stade Hamlaoui ce week-end. Une occasion à ne pas rater pour le transfuge de l’ES Sétif qui, pour rappel, a joué son premier match la saison passée en coupe face à Bougaâ où il a gardé sa cage inviolée. Il n’a pas eu l’occasion de jouer, en raison de la présence de deux keepers de qualité Rahmani, qui s’est engagé avec le club saoudien Damak, et Limane. Cette saison, c’est la même chose et il n’a joué aucun match contrairement à Limane et Meziane. Ce match de coupe contre Magra sera une aubaine pour lui de s’imposer et gagner sa place dans le onze du CSC. Anis Osmani est plus que jamais décidé à remplir sa mission, s’il aura cette chance de garder la cage face à Magra.

Osmani : «Difficile de ne pas jouer, j’ai même songé à partir»
Anis Osmani se dit prêt à prendre sa place dans la cage du CSC face au NC Magra et réussir une belle prestation, pour démontrer à tout le monde qu’il a sa place dans le groupe : «Pour ne rien vous cacher, c’est très difficile de rester privé de la compétition et des terrains, alors que vous vous entraînez quotidiennement en attendant votre chance. J’ai même songé à partir et à quitter le CSC, car je ne supportais plus cette situation. J’attends ma chance et j’espère que je l’aurais face au NC Magra en match de Coupe d’Algérie, pour montrer de quoi je suis capable. Je sais ce que je vaux et je vais saisir cette chance pour m’imposer. J’attends un signe du staff technique et je suis à sa disposition, en prévision de cette rencontre où la qualification est dans nos cordes pour rendre le sourire à nos supporters qui étaient déçus, après la surprenante défaite concédée contre le Mouloudia d’Alger.»
 

La séance de reprise annulée
La défaite face au MCA a mis très en colère les supporters qui ont fait une descente hier au stade Hamlaoui. Alors qu'au moment que le coach Lavagne s'adressait à ses poulains en leur demandant d'oublier ce revers et de se concentrer sur le match de coupe contre Magra, il a eu échos de la présence d'un grand nombre de supporters devant le stade. Les services d'ordre étaient présents pour protéger les joueurs et éviter tout dérapage. Les supporters ont exigé le départ de Lavagne tout en demandant à Redjradj et Medjoudj de démissionner du moment qu'ils ne sont pas en mesure de mettre fin aux fonctions du technicien français. La séance a été annulée et les joueurs ont quitté le stade sans s'entraîner.

Medjoudj annonce sa démission
Le directeur sportif Nacer Medjoudj a annoncé sa démission en répondant à l'exigence des supporters : « Je ne peux plus continuer et je suis venu pour servir mon club de toujours et non pas pour me servir. Les supporters m'ont demandé de quitter le club, du moment que je n'ai pas pu limoger le coach. Alors je préfère démissionner maintenant, avant le match de coupe. »

Les patrons de l'ENTP trancheront aujourd'hui
Les responsables de l'ENTP comptent se réunir aujourd'hui se prononcer sur tout ce qui a trait à la démission de Medjoudj et l'éventuel limogeage de Lavagne. D'après nos sources, les patrons de l'ENTP ont refusé la démission de Medjoudj. Quant au Français, tout porte à croire que ce dernier sera maintenu à son poste.

Un match à huis clos pour le CSC
La commission de discipline a décidé de suspendre le CSC pour un match à huis clos, après ce qui s'est passé lors du Clasico face au MCA, suite au rapport de l'arbitre Boukhalfa. Du coup, le match de la première journée de la phase retour face à la JS Saoura se déroulera à huis clos.
 

 

 

 

Articles Connexes :

• Plusieurs blessés dans le rang des Sanafir
• CSC : Les Constantinois bien accueillis en Côte d’Ivoire
• 1/8 e de la Coupe de la CAF : Tous les résultats
• JSK : L’ESS et le CSC pistent Messadia !