Auteur :
Kamel Manane
jeudi 01 mai 2014 23:18
Quelques instants seulement après le coup de sifflet final nous avons accosté Mohamed-Amine Aksas. Profitant de cette occasion, nous lui avons posé des questions à propos de ce match face à la JSK ainsi que sur cette consécration. Ecoutons-le.
Tout d’abord, quelle analyse faites-vous à propos de cette finale de la Coupe d’Algérie que vous venez de remporter ?
Comme il fallait s’y attendre, ce fut un match serré. C’est tout à fait normal, puisque ce genre de rencontre se joue sur des petits détails. Nous avons réalisé une bonne entame de match. Le fait d’avoir pu prendre l’avantage dès la quatrième minute nous a mis dans les meilleures conditions possibles. Nous avons su gérer notre première période, mais notre adversaire a fini par revenir au score. Nous avons continué à croire en nos chances et fourni des efforts, au final nous avons été récompensés. Dieu merci, c’est le plus important.
Le but encaissé ne vous a-t-il pas fait douter ?
Non, pas du tout. C’est vrai que ça a été difficile pour nous de se concentrer une nouvelle fois sur notre sujet, mais nous avons fini par le faire. Un match se joue jusqu’à la dernière minute, nous étions beaucoup plus motivés et déterminés à gagner et c’est ce qui a fait la différence. Cette victoire est fort méritée.
Quand est-ce que vous avez su que vous pouvez décrocher ce trophée ?
Lors des prolongations. Les joueurs de la JSK ont raté plusieurs occasions. Une équipe qui rate finit par perdre la plus part du temps. Nous nous sommes parlé entres nous, les joueurs, et nous nous sommes mis d’accord pour continuer à donner le maximum afin de ne pas avoir de regrets. Nous avons été récompensés, et c’est clair qu’une telle réussite nous rend heureux surtout après tout ce que nous avons enduré cette saison. Ça n’a pas été facile pour nous d’en arriver là, mais grâce à tous les employés du club, nous avons pu exaucer le rêve de nos supporters.
Vous avez réussi à museler Ebossé, un commentaire la dessus ?
Il ne m’a jamais impressionné ni fait peur d’ailleurs. Je l’ai déjà fait à Bologhine. Après tout ce, Ebosse n’est pas Drogba !
A qui dédiez-vous cette coupe ?
A tous ceux qui n’ont pas cessé de me soutenir. Au peuple du Mouloudia bien sûr, j’espère aussi que ce trophée en appellera d’autres à l’avenir.
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Drogba.