CSC / Limane : «qui ne veut pas rester au CSC ?»

Vous êtes à quatre longueurs du titre, comment vous vous sentez ?
On attend avec impatience de remporter officiellement ce titre tant attendu par les Sanafir. Il y a 20 ans en arrière que le CSC a remporté son premier titre. Avec la volonté on transformera ce rêve en réalité.
Mais vous avez raté une occasion en or de se rapprocher plus du titre à Aïn Témouchent, n’est-ce pas ?
C’est vrai, on était proches de la victoire face au MCO, mais que voulez-vous que je vous dise, le point ramené de Aïn Témouchent est positif et nous a permis de prendre une avance de cinq points de notre dauphin. On fera tout pour arracher ces quatre points restants pour assurer le sacre final.
N’avez-vous pas regretté les points perdus face aux Oranais ?
C’est vrai, on avait le match en main, du moment qu’on menait au score et on aurait pu doubler la mise surtout en première mi-temps. En seconde période, le MCO est revenu en force en nous égalisant. Je crois que c’est un nul équitable et on ne va pas cracher sur ce point arraché à l’extérieur de nos bases.
Comment est l’ambiance au sein de l’équipe ?
On travaille dans une bonne ambiance et toutes les conditions sont mises à notre disposition. On remercie les dirigeants et le staff technique ainsi que les supporters qui sont derrière nous. Nos fans nous ont surpris face au MCO en se déplaçant à Aïn Témouchent malgré le huis clos. Ils ont prouvé une autre fois qu’ils sont uniques.
Et qu’en est-il de la suite du parcours ?
Rien n’est encore gagné, même si on est proches du sacre final. On a besoin de quatre points et on doit donc battre la JSK tout en tentant d’arracher un dernier point face à l’USMB ou le PAC pour assurer notre objectif. On est confiants et avec ce bon état d’esprit, le titre ne nous échappera pas.
Il y a une rude concurrence entre vous et Rahmani, un commentaire ?
Tout joueur ambitieux essaye de faire son possible pour gagner la confiance du coach et jouer. C’est le cas pour moi et Rahmani, il y a une concurrence loyale entre nous et le meilleur joue. L’intérêt de l’équipe avant toute autre considération. Il y a le staff technique et c’est lui le seul maitre à bord qui décide qui de nous deux jouera le jour J.
Vous êtes en fin de contrat, songez-vous à renouveler ?
Le CSC m’a permis de rebondir après ces blessures à répétition. Je me sens bien dans ce club et je ne trouverai pas mieux ailleurs. J’espère continuer l’aventure avec le CSC et prolonger mon contrat. Je me suis adapté à l’environnement ici à Constantine et je veux continuer à défendre els couleurs des Vert et Noir pour d’autres saisons.
Un mot sur l’USMH qui est proche de la relégation ?
L’USMH est le club de mon cœur où j’ai joué sept ans. C’est bien dommage pour cette équipe qui a une histoire se retrouve dans une telle situation. J’espère de tout cœur que la famille de l’USMH s’unira pour remettre cette formation à sa place dès la prochaine saison.
Quel est le joueur avec qui vous vous entendez ?
J’entretiens une bonne relation avec tous les joueurs, mais Abdenour Belkheir est plus qu’un ami pour moi, il est mon frère. On s’entend à merveille et on supporte le Real Madrid qui a battu le Bayern Munich et qui est proche de la finale et d’une troisième consécration consécutive en Ligue des champions d’Europe et ce sera historique.
On vous laisse le soin de conclure…
Je saisis l’occasion pour rendre hommage à mes parents qui sont restés derrière moi et m’ont soutenu lorsque j’ai contracté cette grave blessure qui a failli mettre fin à ma carrière. Je remercie les Sanafir qui sont toujours derrière leur équipe et inch’Allah on leur offrira le titre cette saison après plus de 20 ans d’attente.
 

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