Hanni : «Anderlecht ne voulait pas me laisser partir, mais j’ai insisté»

En marge de l'émission de «Vivacité Complètement Foot», l’international algérien Sofiane Hanni est revenu sur sa décision de quitter le RSCA, lui qui assure que la direction du club n’était pas forcément d’accord pour son départ : «J’ai dû aller en parler avec la direction, avec Herman Van Holsbeeck et avec le président, et ils m’ont dit clairement, Sofiane, nous, on veut que tu restes. On te considère comme notre meilleur élément, on veut que tu restes. Si tu pars, je pense qu’on peut oublier le titre. C’est moi qui ai dû les pousser, leur faire part de mes sentiments, de mon ressenti, et leur dire que je voulais partir.»
«Mon départ était acté avant même le match contre Liège»
Hanni a indiqué que son départ d’Anderlecht était acté et cela avant même le dernier match joué face au Standard de Liège, qui l’a vu inscrire un triplé : «C’était quasiment fait, même avant de jouer ce derby face au Standard de Liège, donc c’était le match d’adieu. Le match, je l’ai vécu complètement en tant qu’Anderlechtois. J’ai mis tous mes soucis de côté. En plus, j’avais discuté avec Herman et le président, qui m’ont dit de jouer ce match à fond, que j’avais toujours été professionnel, que je devais le rester jusqu’au bout, et partir par la grande porte. Je leur avais donné ma parole par rapport à cela, il fallait que je la respecte. A la fin j’étais forcement déçu du résultat, de ne pas avoir gagné, mais c’est vrai que j’étais super content de partir sur un triplé.»
«Ma famille n’osait même plus venir au stade à cause de ces sifflets des supporters à mon encontre»
L’ancien joueur de Nantes est revenu bien évidemment sur les sifflets qui le visaient constamment de la part d’une partie des supporters d’Anderlecht : «Ce n’est pas évident quand tu es capitaine et que tu te fais siffler par ton propre public. Certains supporters n’ont pas été sympas avec moi, mais voilà, c’est comme ça, c’est le football. C’est surtout décevant par rapport à ma famille qui n’osait même plus venir. C’est embêtant. J’aurais aimé qu’une certaine partie du public d’Anderlecht soit autrement, tout simplement.»
«On me sifflait avant même d’entrer sur le terrain»
Et d’enchainer : «J’ai eu un déclic quand même au dernier match en 2017 contre Gand. Pendant les annonces du speaker, dès qu’il annonce les noms des joueurs et qu’il arrive au mien, là j’ai commencé à être sifflé. Ça veut dire que sans faire d’erreur, sans louper une passe ou un contrôle, tu es déjà sifflé avant d’entrer sur le terrain. Là, je me suis dit que cela allait être très très compliqué.»
 

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