Auteur :
S. F.
jeudi 28 septembre 2017 21:16
Battue lors de la première journée de la phase des poules de la Ligue des champions par le Bayern Munich, la formation d’Anderlecht qui recevait avant-hier soir le Celtic Glasgow vise à se racheter et lancer enfin sa campagne européenne. Il n’en fut rien, puisque le club belge s’est lourdement incliné une nouvelle fois, sur un score de (0-3). Un revers à la maison que personne n’attendait en dépit du début de saison très compliqué du club. À la fin du match, le capitaine Sofiane Hanni, dépité par cette déroute, a reconnu que son équipe n’a pas été à la hauteur. «Il y a beaucoup de frustration ce soir. On voulait gagner. Je pense qu’il était à notre portée. On est bien rentrés dans notre match, l’équipe adverse n’a jamais été dangereuse mais on prend un but contre le cours du jeu. C’est bizarre parce qu’on a perdu 0-3 mais le Celtic n’était pas meilleur que nous. Il y avait clairement quelque chose à faire. Mais quand on regarde le résultat final, il n’y a rien à dire. On n’a pas été au niveau. Dès demain, on doit travailler plus que d’habitude», a-t-il dit au micro de RTL Sport.
«On a détruit ce qu’on a construit avec l’ancien coach»
Le milieu de terrain algérien assure que le départ du coach Weiler (ndlr, il a été limogé il y a dix jours) a influé sur le rendement global de l’équipe. «Il y a beaucoup de perturbations dans le club et ça se ressent dans le groupe. Il y a une perte de confiance. On ne doit pas s’en servir comme excuse mais ça ne nous aide pas non plus. On avait construit quelque chose (avec Weiler, ndlr) et on l’a un peu détruit. Se remettre dedans, ce n’est pas évident. On doit essayer de relever la tête. On doit retrouver un bon état d’esprit et la confiance. Mais la confiance, ça vient avec les résultats.»
«Actuellement, on n’a pas la force mentale nécessaire»
Enfin, Sofiane Hanni, connu pour ses déclarations directes et sans langue de bois, a expliqué qu’Anderlecht manquait un peu de chance et surtout, psychologiquement, le club est atteint. «Ce n’est jamais facile quand on change de coach. Les joueurs se posent des questions. Les choses ne sont pas réunies pour qu’on ait ce petit brin de chance qui fait la différence. Actuellement, on n’a pas la force mentale nécessaire.»
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sofiane hanni
Celtic Glasgow-Anderlecht